SEUGNÉ
Suigné 1470, Suygné 1506, fut une terre possédée à la fin du XVIIème siècle par une branche de la grande famille des Dumoustier.
Suigné 1470, Suygné 1506, fut une terre possédée à la fin du XVIIème siècle par une branche de la grande famille des Dumoustier.
Nériau 1435, Niriau 1438, Nyriau 1470, Nyreau 1476, Nerieau 1768, est une ancienne seigneurie.
La façade de ce que les gens de l’endroit appellent encore “le château” possède un pigeonnier pariétal du XIXème siècle qui court d’un bout à l’autre du bâtiment.
Il y a dans la commune d’autre hameaux de moindre importance, aux noms pittoresques, voire poétiques : Bel-Air, Bois-Bodin, Malaquais, Moulin-Neuf, Chantemerle, le Petit-Souper.
Le cartulaire* de saint Cyprien fait mention en 987 du don à ce monastère d’un aleu ** appelé Maso in pago et viccria Lausdunense.On trouve ensuite Masaus en 1285, Mazaux e 1435, enfin Mazault en 1526.
Dumoustier de Lafond écrit dans ses “Essais sur la ville de Loudun” les biens du collège (de Loudun) consistent entre autre dans la seigneurie de Martigni en Mazault.Mazault est comme Puy d’Ardanne un village pittoresque où les caves ne sont pas rares.
PREUGNEPruigné 1389, Preugny 1512, Pruigné 1547, est une ancienne seigneurie qui entra, au XIVème siècle dans le système de défense du château de Loudun.Au XVIIème siècle, il appartenait aux Rogier dont l’un Charles, conseiller au Bailliage de loudun, fut un exprit distingué, ami des belles-lettres et poète, l’autre Daniel, son frère, médecin, affirma toujours, lors du procès d’Hurbin Grandier, qu’il n’y avait chez les Ursulines ni magie, ni sortilège. Mais ajoute Dumonstier’la perte deGrandier était jurée. Le juste témoignage de Daniel Rogier n’eut aucune valeur”.
Le chateau actuel, restauré par Henri Aymard dans les année 30, date des dernières années du XVIIIème siècle.[[-* Recueil d’actes attestant les titres et privilèges d’une communauté religieuse ou laïque.
** Ou alleu, terre libre ne relevant d’aucun seigneur et exempte de toute redevance.
Selon M. Dontenville, ce nom serait issu de la déesse Dardan, ou Dardanis et sur certaines cartes se trouverait mentionné le Mont Dardan.
La butte de Puy d’Ardanne est le centre du système orographique* du Loudunais avec ses 124 m.
Il y a le Grand et le Petit Puy d’Ardanne. Puy dardenne 1304, le Petit Puidardane 1406, le Grand Puydardenne 1440, Chapelle de Puydardenne 1520, chapelle de Notre dame de Pitié de Puidardaise 1782.
Notes
[1] * Agencement des reliefs terrestres.
Puy d’Ardanne est un vieux point d’habitation préhistorique. On y a bâti au Moyen-Âge un logis qui devint par la suite un petit manoir et une chapelle Notre dame de Pitié. Cette butte, au témoignage de R. Drouault, était encore à la fin du siècle dernier couronnée de moulins à vent dont seul un est encore debout.
Cet un hameau fort curieux, creusé à flanc de coteau, où les chemins taillés dans le roc sont surplombés par les habitations moitié caves, moitié maisons.
Le moulin-cavier de Puy d’Ardanne, un des six de ce type conservés dans la vienne, a été construit vers 1730, sur une colline qui culmine à 124 mètres.
on peut apercevoir autour d’une balade, la présence d’un ancien lavoir.
Drogo de Noziliaco 1117, Nozillé 1285, Nouzillé 1397, terra de Noiseillio 1402, De Nozilleyo 1421, Nozillié 1434, Nozilly 1660.
Cet important village tire son nom des noisettes que les paysans de la région appelaient “nouzilles”.
C’est une localité fort ancienne constituée à l’origine par de nombreuses caves habitées ou troglodytes, creusées dans le tuffeau en partie au niveau du sol et dont un certain nombre ont conservé leur caractère et leur intérêt.
Un menhir se dressait sur le plateau de Nouzilly ; il a été détruit vers 1800 par des ouvriers qui exploitaient une carrière de grès voisine. En 1211, une chapelle y avait été fondée et dédiée à Notre Dame de Sillers. Charbonneau Lassay présice que le château de Loudun avait à Nouzilly un hébergement pour les gens de guerre.
LE BOURG DE CHALAIS
Le nom de Chalais qu’on commence à découvrir sur les parchemins vers 1214 serait dérivé du préceltique Kal (pierre, roche qui caractérise bien la commune) associé au suffixe es. Dans le Pouillé de Gauthier, on rencontre Ecclesia de Chalesio et Prior de Chalais ; puis Chaleis 1427, Chaloys 1470, Challays 1481, Challais 1720, enfin Notre dame de Chalais 1782 (Redet dictionnaire topographique de la vienne). Au milieu des villages l’église “Notre Dame” (vaste édifice, en rapport avec une population qui s’accroît) et le prieuré commencèrent à se développer dès le XIème siècle.
Le choeur est en partie du XIIème siècle tandis que le clocher à tour carrée date du XVème siècle. Des sculptures romanes, ornant le portail intérieur, sont encore visibles. Cette église, dont le premier prieur connu fut le Frère Pierre Poupettte (1285) dépendait de l’Abbaye d’Airvault.Un des prieurs, Martin de Fondelays y fit inhumer son coeur en 1647. Après des siècles d’existence, les biens du prieuré furent vendus en 1791 pour la somme de 65425 livres.
Quelques vestiges de celui-ci demeurent encore visibles. L’église est inscrite comme monument historique depuis 1926. Jusqu’à la fin du siècle dernier, le bourg de Chalais était composé d’une vingtaine de maisons. Quant au cimetière, très vaste, il montre l’importance âssée de la population (239 feux vers 1700 pour 1330 à Loudun) et 801 habitants en 1821 (premier recensement officiel).
La commune de Chalais étant composée de sept hameaux et de nombreux écarts on se doit de traiter l’histoire propre à chaque lieu.
Photomontage : le moulin de Puy d’Ardanne et le Prieuré de Chalais